Comment j’ai rejoint l’IOT
« N’oubliez jamais (et c’est difficile, en particulier pendant l’adolescence) que très certainement vous n’êtes pas seul, vous n’avez qu’à vous signaler et qu’à vous trouver les uns les autres. […] Partez ensuite à la recherche des individus unanimes et hétérodoxes, ayez une foi inébranlable dans le fait qu’ils existent et que probablement ils vous cherchent aussi. » (P-Orridge, 2010, p.145-146, original de 2002)
Je découvre la magie en terminale (2005-2006). Ma mère m’offre un ouvrage de chiromancie, avec lequel elle a joué dans sa jeunesse. Un pote illusionniste me propose de me l’échanger contre un exemplaire du Necronomicon (la version française de 1996), qui d’après lui devrait mieux me convenir. Effectivement ! Quelques mois après avoir passé le bac, je rejoins le forum Alliance Magique (AM). À l’été 2007, je m’entraîne avec les exercices de base de « La Magie des Dragons » de Ricard, puis du CVIM de Bardon1. C’est un déclic pour moi. Je développe ma sensibilité, j’améliore mon contrôle de soi et obtiens des résultats concrets.
Entre 2007 et 2009, un certain airzombie propose des pratiques expérimentales sur le forum de l’AM. Il se présente comme un « chaote », un pratiquant de la « magie du chaos ». Il dit que, dans ce courant, l’expérimentation personnelle est mise au premier plan. C’est un second déclic. Je m’amuse et j’apprends beaucoup. De fil en aiguille, je découvre KAosphOruS, le webzine chaote francophone, par lequel je m’acculture à ce monde-là. Des gens se disputent, mais je ne comprends pas.
À l’été 2009, je passe par un épisode dépressif important. Mes tuteurs de stage passés ont détruit en moi le peu de repères que j’avais. J’ai le sentiment de mourir à l’intérieur, de devenir un spectre sans que personne autour de moi ne s’en rende compte. Je suis loin de chez moi, en stage au Royaume-Uni, et je ne sais plus quoi faire de ma vie. La traduction du « Chaos prêt à cuire » par Melmothia de KAopshOruS tombe très bien. Phil Hine est pile ce qu’il me faut : il encourage à pratiquer tout de suite, à faire feu de tout bois (tout paradigme et toute méthode) et à examiner les résultats que cela produit, le tout en s’amusant. Pratiquer de la sorte me remonte le moral très efficacement. Je décide de profiter de mon stage au RU pour me plonger dans la magie du chaos et dans le contexte culturel qui l’a vue naître. Après tout, je suis là-bas pour améliorer mon anglais.
De retour en France, je m’inscris sur l’Arcanorium College (AC) pour poursuivre l’aventure. Mais je manque de maturité pour pratiquer assidûment les exercices et les rituels proposés chaque semaine.
L’Assemblée Générale Annuelle (AGM) des Illuminés de Thanateros (IOT) de l’année 2011 a lieu en Autriche. Une partie de l’AGM est ouverte à des personnes non membres de l’IOT. Parmi les pratiques proposées, les participants sélectionnent entre autres un rituel visant à amener « l’IOT en France ». Le rituel est conçu en quelques heures par des magiciens expérimentés. Il est ensuite mis en œuvre par qui veut y participer.
Rêve étrange et premières socialisations
Début mars 2012, je commence mes études de troisième cycle. À l’occasion, je décide de me réinscrire à l’AC, et cette fois-ci de me tenir aux exercices et rituels proposés par les enseignants. Fin mars, je décide enfin de me plier à l’exercice du journal magique, un impératif du MMM et de beaucoup d’autres manuels de magie. Le jour n°12, mon journal s’ouvre sur le rêve suivant :
« Jérémie Renier me donne pour mission d’aller saboter un genre de camion géant. Le camion étant à plusieurs étages, je le sabote étage par étage, jusqu’au plus bas. Une fois que je suis rendu à cet étage, la communication avec l’acteur (faite par portable) se brouille… puis s’arrête.
Comprenant que je suis cerné, j’essaie de m’extraire tant bien que mal du camion. Finalement, je débouche sur un hangar, situé au fond d’une petite vallée. Je commence à grimper sur la paroi, et effleure un liquide rouge visqueux, dégueulasse. Puis le camion sort du hangar, tous feux allumés, et fonce à travers la vallée comme pour éliminer son agresseur.
Je vois soudain des personnes émerger de l’entrée de la vallée. Ils ont tous l’air jeunes, junkie, punk, rasta… Odeur de soufre et de cambouis. Je leur dis bonjour, et leur réponse chaleureuse m’étonne. Certains me font la bise. Ils m’invitent à les suivre. Nous allons dans un petit tunnel, creusé non loin du hangar.
Des objets sont disposés dans le tunnel. Plus nous descendons, plus les objets deviennent bizarres. Bizarres, mais cool. Les personnes me disent que les gens de la surface ne donnent pas de valeur aux objets, mais qu’eux si. Ils m’expliquent qu’ils se sont créé une économie souterraine sur la base des objets pour éviter une inflation avec les gens de la surface3.
Je regarde autour de moi, ce qui semble être la salle d’entrée de leur repère. Des objets partout. D’une variété inimaginable. Je décide de déposer un objet qui m’est personnel sur un meuble, là où il y a de la place.
Puis nous continuons de descendre. Toboggan. Des objets glissent avec nous. Peut-être des poches des autres ou des miennes, je n’en sais rien. Nous arrivons en bas. On dirait une cuisine. J’ouvre ce que l’on dirait être un frigo, et y trouve la même matière visqueuse rouge qu’à la surface. Je demande ce que c’est. Un mec qui ressemble à Jérémie Renier me dit que c’est la matière qui sert à la surface. Nourriture. Monnaie. Drogue. Cette matière fait tout. Mais, me dit-il, ici nous n’en avons pas besoin, alors nous faisons des expériences dessus. »
À l’époque, je vis à Paris. En 2011-2012, la ville héberge plusieurs expositions intéressantes : « Vaudou » à la Fondation Cartier, « Maîtres du désordre » au Musée du quai Branly, « Entrée des médiums » à la Maison Victor Hugo. À l’occasion de la dernière, je rencontre une future Soror de l’IOT. Elle vient de Suisse pour rejoindre des amis fans d’ésotérisme rencontrés sur le forum Parano : Entre autres, il y a une fille pratiquant surtout avec Maat et un gars qui vient d’ouvrir un cabinet de massages ayurvédiques en province. De mon côté, je suis très enthousiasmé par un cours donné par Frater Alloy (IOT Amérique du Nord) sur l’AC : une série de rituels de transformations en créatures du Mythe de Cthulhu.
Je tiens toujours le même journal que celui ouvert avec mon rêve. En 6 mois, le journal et les pratiques proposées sur l’AC rendent mes réflexions plus concrètes. J’écris des choses moins spéculatives et plus connectées à mes expériences personnelles. Je suis assidu à l’AC jusqu’en 2014, car les cours m’aident à avancer. En 2014, le forum commence à dépérir. Peter Carroll construit une réputation si négative de l’IOT, le décrivant comme une ruche de magiciens noirs, que je suis à des années-lumière de penser à les rejoindre.
Heureusement pour moi, mes deux ans passés sur l’AC m’ont donné l’habitude de lire en anglais, de faire des expériences bizarres, et de viser des résultats et de les contrôler après coup. Je suis capable de me débrouiller avec les bouquins de magie du chaos que je trouve en ligne et que je décide de travailler.
Je trouve des interactions sociales sur le groupe Facebook de KAosphOruS. À la longue, je me trouve très moralisateur. Comparées au rythme rapide des pratiques sur l’AC, menées par certaines des célébrités de la magie du chaos, beaucoup de personnes du groupe Facebook roulent des mécaniques alors qu’elles font essentiellement du jeu de rôle. Je ne me retiens pas de partager mon jugement, mais sans l’expliquer aux membres de la communauté KAosphOruS. Je crois que je préférais le début des années 2010, où les héritiers de Hakim Bey se prenaient la tête avec les héritiers de Kenneth Grant.
Sur le groupe, je croise Urscumug à quelques reprises. Je le rejoins bien sur sa soif de fin du monde. Mais je n’accroche pas du tout sur son retour à la nature sauvage et impitoyable. Je ne comprends vraiment pas. N’empêche, il m’interpelle. Il ne cache pas son appartenance à l’IOT. Pour moi, ça peut expliquer les choses. Il est peut-être un « frère noir ».
Quelques expériences sont faites à partir du groupe Facebook, mais cela ne va pas loin. Je suis désagréablement surpris du niveau de catholicisme du couple à l’origine de KAosphOruS, et ma fréquence de pratique a tellement augmenté que je finis par me lasser d’airzombie.
C’est pourquoi, à partir du « The Epoch » (2014) et d’autres livres, je me crée un système pour éviter de tourner en rond. Celui-ci me donne au hasard un paradigme et une entité avec laquelle pratiquer. Ça me rappelle un peu l’AC. Je pratique à mon rythme, j’enchaîne les résultats et j’apprends à dépasser des limites personnelles.
Prise de contact avec l’IOT
En 2018, je trouve une ville dans laquelle j’ai envie de m’installer. Maintenant que je suis implanté et que j’ai gagné en maturité, je décide de donner une chance à l’IOT en dépit de tout le mal qu’en dit Peter Carroll. En 4 ans, j’ai eu le temps de prendre du recul sur sa doctrine.
Le temps du Noviciat, je mets de côté mon système magique et la progression personnelle qu’il m’apporte. Je prends mon noviciat à la fois comme un retour aux bases et comme un challenge sportif. Je profite de l’occasion pour étirer au maximum mes capacités de base, en m’imposant des objectifs et des contraintes un peu stupides.
Je suis initié au 4° en 2019. La même année, nous ouvrons le Temple virtuel Burgundi. L’année suivante, nous ouvrons la Satrapie Gallia.
Comme on le trouve dans le Livre4, l’IOT se pense comme « l’Ordre de la Magie du Chaos ». Cependant, comme le suggère le Livre, il fonctionne plutôt comme un « pacte » ; ce qui est difficile à comprendre vu de la France, où l’imaginaire associe la magie en groupe à des ordres tels que la Franc-Maçonnerie, aux quelques associations rosicruciennes ou dédiées à l’alchimie, ou plus généralement aux organisations païennes5 voire à des sectes.
Un « pacte », c’est d’abord une communauté, dans le sens où les relations sont fondamentalement horizontales, comme dans les sociétés tribales. Mais il y a une hiérarchie pour des raisons organisationnelles, qu’en 2-3 ans j’en suis venu à penser comme ça : Imaginez que vous voulez organiser des parties de belote régulières dans votre cercle d’amis. Vous aurez besoin de faire coïncider vos disponibilités, mais aussi d’une personne pour trouver un lieu où se réunir et pour organiser la bouffe. C’est ce que nous appelons un.e « Maître du Temple ». Si vous voulez organiser un tournoi de belote dans une grande ville, le changement d’échelle fait que vous aurez besoin de quelqu’un avec des capacités d’organisation un peu supérieures. C’est ce que nous appelons un.e « Chef.fe de Section ». Au-delà de ça, les relations restent horizontales. Chacun.e dirige les pratiques qu’elle ou il propose au groupe, et chacun.e décide de participer ou non comme elle ou il l’entend.
Bien sûr, l’IOT implique un secret sur ce qui se passe au sein du Pacte. C’est l’une des différences entre la belote et la magie : ses pratiques sont en rupture avec l’ordre social. Dès lors, tous les membres de l’IOT ne veulent pas que leurs voisins, leurs familles, leurs amis ou leurs collègues de travail sachent ce qu’elles et ils font lors de leurs soirées olé olé. Or, le monde de l’information et des rumeurs est de plus en plus petit, la moindre fuite peut avoir des conséquences catastrophiques. C’est donc une question de bon sens : la liberté de la magie du chaos va avec une responsabilité de secret, ne serait-ce que pour protéger les autres.
Les groupes de discussion que l’on trouve en ligne sont à l’IOT ce que les sites de belote en ligne sont aux parties de belote autour d’une table. Imaginez-vous entouré.e d’une à plusieurs dizaines de magicien.nes, obtenant régulièrement des résultats, réuni.es pour s’amuser ensemble, pour se prêter main-forte ou pour partager leurs dernières créations6. C’est bien mieux que d’échanger des paroles en ligne avec des inconnu.es. Certes, l’IOT est aussi un groupe d’inconnus avant que l’on ait rencontré ses membres. Le 4° donne tout le temps dont on a besoin pour apprendre à connaître les membres du Pacte7. Le Noviciat sert plutôt à assurer à la communauté que l’on ne va pas lui faire perdre son temps. Une fois que l’on a ses repères, l’IOT est l’une des meilleures communautés avec lesquelles on peut pratiquer la magie.
Ce que m’a appris l’IOT
Je ne suis pas neutre, bien sûr. En chemin, l’IOT m’apprend beaucoup, et mes pratiques personnelles en bénéficient. La diversité des pratiques proposées par les frangins donne des cordes supplémentaires à mon arc. Je découvre des intentions qui me font envie, mais que je n’aurais pas visées par a priori. Je n’aurais pas eu l’idée de pratiquer avec certains esprits, dieux ou énergies. Et surtout, je découvre des méthodes très originales.
Je me gère différemment pendant mes pratiques. Je suis plus exigeant envers moi-même, notamment sur la théâtralisation et sur la profondeur de la gnose. Je deviens de plus en plus scrupuleux dans l’organisation de mes pratiques, elles sont moins brouillonnes.
Je conserve la séparation des journaux des rêves et des pratiques. Mon journal des rêves devient un réservoir de symboles ! Je prends soin de formaliser précisément l’intention visée par chaque pratique, ainsi que la procédure suivie point par point. Cela facilite la mesure de mes résultats. Je trouve un système pour répertorier toutes mes pratiques, les réussites et les échecs, et observer là où j’ai encore à apprendre.
À force de pratiquer en groupe, je deviens plus respectueux envers mes pratiques personnelles. Ça n’est plus une cachotterie vis-à-vis des moldus, c’est connecté à ce que d’autres font ailleurs. J’ai toujours créé des systèmes magiques, détruisant l’actuel pour en créer un nouveau. Grâce aux frangins de l’IOT, je perçois l’utilité de me faire un système durable et cohérent avec mes idiosyncrasies, car ça va m’aider à avancer. J’ose aussi me faire du matériel magique original, qui me correspond.
Les pratiques collectives sont intenses, et je vis des expériences spirituelles si fortes qu’elles m’inspireront encore des années après.
Enfin, je ne me pose plus la question existentielle : « qu’est-ce que la magie ? » La magie est ce que nous vivons dans les pratiques collectives, et ce que je vis dans mes pratiques personnelles. La magie est à la fois ce que nous faisons et les résultats qui en découlent. L’IOT me donne l’occasion de ressentir l’habileté magique, de l’observer en situation lors des pratiques et de la voir incarnée grâce aux frangins. De retour dans ma petite vie, je croise des gens avec des longueurs d’ondes similaires, c’est intéressant. Enfin, je suis plus serein quand j’aborde la magie. Je sais concrètement que ce n’est pas une folie personnelle, mais une « sous-culture » à laquelle je participe.
L’indépendance est importante pour moi. Pourtant, il me faut un an et demi à partir de 2019 pour que je redevienne vraiment indépendant. Les pratiques en groupe sont très enthousiasmantes, et cela a deux conséquences pour moi. D’une part, je rentre souvent des réunions lessivé, fatigué et déphasé. Après chaque rencontre, il me faut plusieurs jours pour récupérer de mon engagement dans les pratiques collectives, et pour me reconnecter à ma réalité personnelle et à ma propre manière de pratiquer la magie. D’autre part, les pratiques collectives sont très inspirantes. La plupart des membres que je rencontre semblent avoir identifié leur propre manière de faire et de vivre la magie. J’en suis loin, avec mon système basé sur l’aléatoire. Je me trouve souvent en situation d’un padawan écoutant un maître jedi. Au-delà de ça, pratiquer avec d’autres magicien.nes me force à pratiquer différemment. Chaque proposition définit une trame à suivre par le groupe, il n’est donc pas possible d’adapter les choses comme à la maison. Certaines pratiques sont tellement intéressantes qu’elles me suivent après la rencontre. Je n’ai jamais vécu ça avec un livre ou sur internet.
Il me faut un an et demi de plus pour m’extraire de la logique « MMM » que l’on retrouve dans le Livre du Novice. Dès 2019, j’ai repris des pratiques plus diversifiées, et le MMM m’a toujours paru insipide avant que je ne contacte l’IOT. Pourtant, tout en développant des pratiques pour moi et pour le groupe, je reste préoccupé par mon niveau dans les capacités de base utilisées en magie. Cela peut être dû aux confinements de 2020 à 2022, qui m’ont amené à réfléchir sur mon mode de vie. Cela peut aussi venir de la popularisation de la magie, qui l’associe de plus en plus à un mode de vie plutôt qu’à un ensemble de techniques.
Cela s’arrête quand je réalise que le système que j’ai conçu entre 2014 et 2018, pour éviter de tourner en rond, m’est encore utile. Au-delà de sa fonction initiale, il est ma source d’inspiration pour amener des propositions au groupe, et ma manière de comprendre ce que nous faisons ensemble. Ce que je trouvais inspirant chez les autres en arrivant. Aujourd’hui, j’enchaîne à nouveau les résultats et je continue de dépasser des limites personnelles. Je suis excité en construisant et en animant des pratiques de groupe, et je rentre des rencontres galvanisé par ce qui s’y est passé. Je suis plus disposé à participer à la Turba Philosophorum de la magie du chaos.
Conclusion
J’espère que ce texte vous donnera envie de rejoindre l’IOT. Parce que vous voulez faire partie des résultats magiques du rituel de 2011 en Autriche. Parce que vous avez trouvé mon rêve intéressant et avez envie de savoir ce qu’il contient de véridique. Parce que ma trajectoire, depuis des communautés en ligne à une communauté physique, fait écho à votre propre vécu. Ou pour quoi que ce soit d’autre.
J’espère aussi qu’il vous fera comprendre que la vie avec la magie est une histoire de long court. À une époque où règnent l’instantanéité et les extrêmes, il peut être difficile d’observer comment l’on évolue, mois par mois, saison par saison, année après année… Quelle que soit la communauté, l’important est de la rejoindre avec le bon timing. À vous de voir quand est le bon moment entre vous et l’IOT. Si ce n’est jamais, eh ben tant pis !
DP
Image : Meme à partir d’une illustration de Mark Rogers sur Vintage Geek Culture
- Dont Ricard s’est abondamment inspiré. ↩︎
- Je numérote mes jours à partir du début de mon journal plutôt que selon une date. C’est un hommage au journal des motions intérieures de Saint Ignace, et cela est plus cohérent avec le rythme de ma vie spirituelle. ↩︎
- Pendant le rêve, cela me rappelle l’univers d’un de jeu de rôle, sans savoir lequel. ↩︎
- Il décrit tout ce qu’il y a à savoir sur l’IOT, merci d’y jeter un coup d’œil ! ↩︎
- Paganisme qui prend le plus souvent la forme d’une religion. De nos jours, on dirait plutôt « spiritualité » pour éviter la connotation péjorative. ↩︎
- Carroll dit que l’IOT est devenu moins créatif parce que moins de membres publient des livres… ↩︎
- À ce stade, on peut couper les ponts à tout moment et sans raison. ↩︎